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Nous sommes dans la région Chiadma, riche en eau, encore verdoyante cette année malgré la canicule du mois de juillet, dans un paysage agraire dispersé. On n’y retrouve plus la continuité des plaines atlantiques voisines mais seulement quelques taches de richesse agricole : une agriculture maraichère en arrière du littoral nord d’Essaouira spécialisé dans le petit pois, un développement du maïs dans l’intérieur, enfin une oliveraie, des plantations de vignes et de figuiers dans cet arrière pays. Cette présence arboricole est un indicateur de changement de pays et de la proximité montagnarde. Ici, les gros bourgs de la région s’opposent aux micro-agglomérations du pays Haha, au Sud d’Essaouira.
Bir Kouat se trouve sur la route de Casablanca, à l’intérieur des terres. A la sortie d’Essaouira prendre la route de Marrakech, puis, à 25 Km, dans le village d’Ounagha, prendre la direction de Casablanca. La route traverse différents villages dont Had Draâ, bien connu pour son souk du dimanche et grand carrefour commercial. Une trentaine de kilomètres plus loin, nous arrivons à Birkouat dont le souk a lieu le vendredi. La végétation environnante y est panachée : oliviers, rares arganiers, vignes, peupliers, pins, plantes grasses, figuiers, agaves géantes, palmiers.
Sur la gauche, un kilomètre après la sortie du village et toujours dans la même direction, une grande stèle de marbre rouge, déposée dans la nature, à quelques mètres du bord de la route. Impossible de ne pas la voir. Un nom et une date y sont inscrits, Georges Auriat – 2 août 1929.
Qui était cet homme et pourquoi a-t-il une stèle à cet endroit ci ? Soldat français ? Résident de la région et qui aurait apporté un soutien d’une manière ou d’une autre à la population locale ?
Les recherches sont pour l’instant restées quasi infructueuses. Néanmoins toutes les pistes ne sont pas encore explorées. Nous cherchons également du côté des colonnes de soldats français, encore présentes dans la région à cette époque, mais elles l’étaient surtout la décennie précédente.
En conservant de très près le conditionnel, il aurait peut être été président, en 1929, d’un club de football dans le département français de la Loire Atlantique basé sur la commune du Pellerin, en France. A-t-il tapé dans le ballon rond avec les habitants ?
Curieux, nous n’aimons pas rester dans le questionnement, nous lançons donc un appel à nos lecteurs. Si l’un d’entre vous sait de quoi, et de qui il s’agit et pouvait nous renseigner, il est le bienvenu sur le site du Guido ou par téléphone, (coordonnées portées en 1e page du magazine). Merci par avance pour cette participation à la découverte, et à une meilleure connaissance de la région.