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En entrant dans la partie de la médina dans laquelle se trouvent les souks, vous avez à votre gauche Souk Jdid (nouveau souk) avec ses vendeurs d’habits traditionnels.
Une petite entrée vous fait accéder au marché aux poissons Blassa del’hout. Cette même place communique avec souk laghzel (le filage) : avant on y vendait la laine. Maintenant s’y trouve les marchands de poterie, d’épices et d’herbes parfumées ou médicales.
Néanmoins la tradition de la vente de laine perdure mais pour combien de temps ? En début de semaine, de 7 heures à 9 heures et avant que les boutiques d’épices n’ouvrent, les femmes viennent proposer leurs écheveaux. Pas de grand souk ici mais un tout petit qui demeure très intime. N’hésitez pas à vous y rendre, les femmes se cachent des appareils photos mais personne ne vous ennuiera. La dernière boutique de laine de la ville se niche au milieu, quasi invisible, des vendeurs de poteries ou d’épices sur cette même place.
Dans la ville quelques figures locales vendent des bonnets de laine ou des gros pulls aux touristes frileux au détour d’un passage, à la porte qui monte à la Scala ou sur l’avenue principale non loin de l’horloge. A la Scala le tricot est une affaire d’homme, on tricote de père en fils.
A Essaouira, la tradition du tapis est séculaire. La préparation de la laine s’effectue en 3 étapes que l’on peut observer au détour des ruelles : on démêle la laine, on la carde et on la file. Le tissage est effectué sur le métier à tisser traditionnel. C’est à cette étape que sont choisit les motifs décoratifs et les techniques à utiliser. Les motifs sont créés par la succession de points dans la trame. Plus le point est fin et plus la qualité du tapis est grande.
La laine, une tradition en voie de disparition dans la ville, à ne pas manquer !